05 Oct Le maraîchage pour favoriser la santé des travailleurs… et de leur portefeuille !
Comment améliorer la qualité de l’alimentation des travailleurs tout en favorisant leur pouvoir d’achat ? Serviplast a répondu à cette double question en créant une activité de maraîchage.
L’intégration des travailleurs porteurs de handicap dans la vie professionnelle est la raison d’être de toute entreprise de travail adapté. Mais chez Serviplast, comme partout ailleurs, cette mission sociale se double d’autres problématiques à prendre en compte pour le bien-être des salariés.
Parmi celles-ci, la faiblesse du pouvoir d’achats et ses conséquences, en autres, sur la qualité de l’alimentation. Acheter les produits courants de première nécessité pour une alimentation de qualité n’est pas toujours à la portée de toutes les bourses.
Une réflexion est ainsi née pour tenter d’apporter des solutions à cette double problématique.
Un projet porté par les salariés
L’idée a été lancée de créer sur un terrain disponible de l’entreprise, une activité de maraîchage naturel. Les salariés intéressés se sont rassemblés pour imaginer le projet, encadrés par l’assistant social et le responsable logistique, un passionné de jardinage formé à la permaculture.
Au bout de quelques réunions, le projet était prêt. Chaque salarié qui le souhaitait pouvait participer au maraîchage trois heures par semaine, le vendredi après-midi. La moitié de ce temps serait pris en charge par l’entreprise, l’autre bénévolement en donnant droit à une remise de 50% sur le prix des paniers de légumes. Le prix des paniers, différents pour les ouvriers et les employés, devraient se situer en-dessous des prix pratiqués par les enseignes de la grande distribution.
Favoriser le bien-être des travailleurs
En mars de cette année, l’équipe d’une quinzaine de personnes réunissant des ouvriers et des employés de toutes les activités s’est mise au travail. Une première zone a été plantée, le reste étant préparé pour l’année suivante. Un travail sans pesticide ni fongicide afin d’éviter tout impact négatif sur la santé des travailleurs.
Plus d’une soixantaine de salariés se sont inscrits pour la distribution, recevant chaque semaine ou quinzaine, leur panier.
La première saison touche à sa fin, le moment d’un premier bilan. Un bilan positif car l’objectif d’apporter une alimentation de qualité à un prix abordable à nos salariés est atteint.
Un bilan d’autant plus positif que ce projet auto-géré par les salariés est aussi un vecteur d’intégration dans l’entreprise et d’apprentissage du maraîchage.